« Il était une foi » – genèse d’une série de conférences

La genèse de « Il était une foi » remonte à l’année où nous avons suivi le parcours Alpha. Quelques-uns d’entre les participants ont noué amitié, au fil des semaines, et ils ont souhaité aller plus avant, porteurs qu’ils étaient d’un questionnement auquel le parcours Alpha n’avait pas vocation à répondre et qui relevait de la théologie catholique romaine.
L’idée nous est donc venue de nous associer fraternellement dans un projet consistant à proposer aux paroissiens sarladais (mais sans exclusive puisque l’entrée y est libre et que tout un chacun, désireux de cheminer et d’échanger, y est accueilli avec bienveillance) un ensemble de conférences à vocation théologique ou exégétique, sachant toutefois que nous désirions proposer une théologie en rapport avec les préoccupations auxquelles sont confrontés les chrétiens d’aujourd’hui : une théologie en lien avec notre réel.
Nous étions tous en parfait accord sur le fait que ces conférences devaient relever d’un certain niveau d’exigence. Il nous semblait en effet d’importance qu’elles soient « roboratives », spirituellement parlant, et que pour ce faire elles fassent appel à des théologiens ou à des philosophes « professionnels ». Nous risquant à une analogie, nous pourrions dire que nous envisageons la mise en place de conférences qui seraient au parcours Alpha ce que les master class sont aux étudiants dans le domaine du chant ou de la musique.
Force est de constater que nous demeurons dans une certaine ignorance au point de vue théologique, et que si nous avons pu cheminer cahin-caha dans la vie, nous n’avons que rarement dépassé le niveau du catéchisme.
Nous voulions, bien évidemment – et c’était-là une condition pour nous sine qua non – que notre projet s’inscrive dans un cadre paroissial. D’où notre désir d’obtenir l’adhésion, la collaboration affichée de nos prêtres, Philippe Demoures et Nicolas Jean-Luc ; voire leur participation active. Nos espoirs ont été comblés puisque le Père Nicolas s’est d’emblée investi dans la quête des conférenciers, et que notre curé Philippe Demoures a souhaité présenter le premier thème : « Qu’est-ce que l’Église ? »
Ainsi est né « Il était une foi ». Comme une main tendue, une opportunité offerte à chacun d’entre nous de pousser un peu plus loin en direction de la verticalité, et, partant, de viser un peu plus haut…
Sur le plan pratique, les conférences sont mensuelles. Elles ont pour cadre le Centre Madeleine Delbrêl. L’entrée y est gratuite. Chacune des cinq premières conférences a réuni dans les cinquante personnes, ce qui est, peu ou prou, la capacité d’accueil optimale de la salle. Dieu soit loué et Madeleine Delbrêl remerciée d’avoir probablement intercédé pour nous auprès du Père céleste, car nous n’avons connu ni l’audience dérisoire, ni son contraire ; ces deux extrêmes nous auraient mis dans l’embarras.
Les conférences auront été toutes plus passionnantes les unes que les autres. Outre celle du Père Demoures précitée : Irons-nous tous au Paradis ? (Père Roland Dauchez) ; Création et foi, compatibles ? (Père Dominique-Benoît Jean-Luc) ; La tolérance au risque de l’identité ? (Père Christian Venard) ; La christianophobie : info ou intox ? (Père Antoine Altieri).
Le 15 juin prochain, le philosophe chrétien orthodoxe Bertrand Vergely, normalien, agrégé de philosophie et auteur de plus de quarante livres remarqués parce que remarquables, viendra tout spécialement de Paris afin de nous présenter, selon nos souhaits, Le silence de Dieu face aux malheurs du monde, qui est aussi le titre de l’un de ses ouvrages.
C’est dire que la clôture de nos conférences « Il était une foi », constituera un événement (à ne pas manquer !).
C’est dire aussi que, à notre façon, à petits pas, par petites touches (à la manière des peintres impressionnistes), avec humilité mais toujours avec foi, nous essayons de faire œuvre d’apostolat au moyen de « Il était une foi »!
Le groupe fondateur

 

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